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Plan d'intervention ou la classe langage

Deuxième rencontre pour le plan d'intervention de Yéyé. Fin mars. Cette fois-ci, nous y sommes allés à nous deux, le Papa et moi. J'ai senti que le sujet chaud serait la classe langage, le Papa pensait que c'était derrière nous (nous leur avions déjà fait part de notre désaccord). Je ne m'étais pas trompé. Voici donc mes réflexions sur le sujet et comment ça s'est passé.




C'est à l'automne que l'enseignante m'a parlé la première fois de la classe langage. À priori, j'étais d'accord mais ambivalente.

C'était pour l'aider oui.

Mais pourquoi la changer d'école, de quartier, et la couper de ses amis?

C'est déjà un défi pour elle de se faire des amis alors quoi penser?

Nous avions alors évalué les différents enjeux et décidé que ce n'était pas pour elle. Qu'il était pour le mieux de ne pas la changer de milieu. Sa socialisation aussi est importante pour nous et de devoir changer de quartier nous dérangeait énormément.


Puis il y a eu cette rencontre il y a deux semaines et même si a priori, nous étions contre le principe, nous nous sommes présentés avec ouverture (mais aussi avec des arguments justifiant nos inquiétudes et notre façon de voir la situation, il va sans dire). Pour réaliser que depuis décembre, c'est beaucoup plus difficile pour Yéyé. Vraiment difficile. Nous le savions déjà mais pas à quel point.


Les premiers mois d'école avaient vraiment été surprenant, elle était étonnamment calme lors de son retour en après-midi et cette période était vraiment paisible. En fait, c'était même difficile de la reconnaître!


C'est à la mi-novembre que ça s'est corsé. Nous avons alors vu apparaître beaucoup d'opposition, des effondrements émotionnels extra-ordinaire! Pas sûr que c'est la bonne façon de le dire, mais bon, ils étaient pour ainsi dire pas mal intenses donc pas ordinaire pantoute. Mettons qu'ils sortent sans aucun doute de l'ordinaire!


Les vacances des fêtes n'ont pas été aussi ressourçantes que nous l'espérions. Et ce, même si nous sommes restés à la maison, en famille ultra réduite et que les visites de nos proches étaient comptés et en trèes très petits groupes. Pas de gros party pour nous cette année.


Les raisons de ce choix sont multiples, mais globalement, c'était le mieux pour Yéyé.


C'est un peu avant les vacances des fêtes que nous avons vu apparaître des stéréotypies notables et ça nous a interpellé, tout comme ça nous a surpris. Elle ne fait pas de flapping et généralement sa différence passe plutôt inaperçue. Mais elle a commencé à faire des bruits d'animaux répétitifs dans un contexte différent de la routine, à marcher à quatre pattes comme son petit frère (ce qui n'est plus vraiment cute à six ans), à démontrer son besoin d'attention en devenant ultra-envahissante. Ce qui s'exprime par le fait qu'elle nous touche le visage, le corps pour nous chatouiller mais de façon ultra invasive et sans réaliser qu'elle nous dérange, nous énerve et fini par limite nous agresser. Ce qui a l'air un peu gros dit comme ça, mais dans mon cas en plus, elle joue dans mes vêtement, rentre sa tête dans mon chandail - ce qu'elle ne fait pas aux autres - ça devient vraiment plus qu'envahissant! Surtout quand elle essai de me mordre ou de me licher pour rire. Et elle ne comprend pas vraiment à quel point c'est inapproprié.


Les vacances ont fait du bien, mais n'ont pas été assez longues pour permettre à tous ces nouveaux comportements de s'estomper. Donc, le retour à l'école a été particulièrement difficile. Comme si ça aurait pris un gros deux semaines de plus de notre petit cocon familial. Sans visite, sans rien d'autre que notre petite bulle à nous.


C'est cet hiver que ses stéréotypies ont commencé à se manifester à l'école. Ses refus de collaborer en restant au sol à quatre pattes ou bien en étant étendue (pas de crise de bacon, mais plutôt une guenille qui refuse de se lever) en guise de contestation.


Puis les exercices scolaires sont devenus plus complexes et ardus pour elle. Entre autres ceux de phonétique (quels sons font les lettres dans les mots). Les consignes complexes lui sont difficile à saisir. Elle se dissipe. Et soit elle fuit, soit elle se choque, se fâche et\ou pleure.


On nous a mi au courant à quelques reprises de ses difficultés. Mais en même temps, à la maison, elle est davantage capable de s'exprimer et quand nous travaillons la phonétique avec elle, nous la trouvons vraiment bonne, épatante!


C'est alors que le personnel de l'école nous expliquait leur ses difficultés et leurs inquiétudes que nous avons vraiment réalisé l'ampleur de ses difficultés.


Voyez-vous, nous la trouvons vraiment bonne! Elle évolue, elle nous surprend constamment et nous la trouvons formidable notre petit rayon de soleil. Avec son intelligence si brillante, toute en couleur et si particulière, si unique.


Mais en même temps, nous la voyons évoluer et s'exprimer dans un contexte confortable pour elle. Son univers. Un univers dans lequel elle est toute rayonnante et peut s'exprimer à sa manière. Avec des contraintes réduites comparativement au contexte scolaire.


Je vous présenterai la suite de notre histoire un peu plus tard. Vous pourrez le retrouver ici (lien à suivre).


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