top of page
Pas encore de mots-clés.

PAR TAGS : 

POST RÉCENTS : 

ME SUIVRE : 

  • Facebook Clean Grey

Mes 4 conditions gagnantes pour une journée aux glissades d'eau

Nous retournons aux glissades d'eau. Presque un an jour pour jour après la journée de l'année passée.


J'avoue que le souvenir de sa disparition d'une demi-heure était encore très présente à ma mémoire et que ceci refroidissait mes ardeurs.


Cette expérience malencontreuse nous avait quand même démontré l'importance de bien planifier.


Elle porterait son gilet de sauvetage certifié en permanence. En fait, il a fait froid cette année. 18°C en début de journée pour n'atteindre qu'un petit 23°C. Avec le vent, c'était assez froid. Nous avons dû nous réchauffer avec les serviettes de plage quelques fois, c'était les seuls moments avec le repas où elle ne portait pas le flotteur. Autrement, dès qu'elle se déplaçait il était obligatoire. La condition étant que sinon, elle n'avait pas le droit de courir, ce qui est beaucoup demandé à cette petite fille énergique.


Le flotteur portait une étiquette avec son nom, et mon numéro de téléphone. Je me promet de lui acheter un bracelet avec ces informations, mais pour le moment, cette étiquette est parfaite.


J'avais prise une photo d'elle le matin même sur mon cellulaire, juste au cas où, on est jamais trop prudent.


Les 4 conditions du succès de cette année


Il y a plusieurs facteurs qui nous ont permis de vivre une belle journée ensemble les voici.


1. Venir en semaine, en début de saison


C'était vraiment une bonne idée. Enlevant une superbe couche de stress. Même quand elle disparaissait de mon champ de vision pendant quelques minutes je n'étais pas trop inquiète puisque les jeux et les aires de piscine ne contenaient que quelques enfants (une douzaine peut-être) c'était fabuleux comme je pouvais respirer.


2. Choisir une table près de l'emplacement préféré de l'enfant, dans la zone des tout-petits


Quitte à se réinstaller une autre fois. Facile dû au faible achalandage. Ça me permettait de pouvoir y retourner tout en gardant un œil sur elle. Dans une journée typique d'été cela aurait été impossible à faire dû à l'énorme nombre d'enfant courant dans toutes les directions. Mais cette journée-là c'était parfait.


Il est évident qu'avant de m'éloigner pour chercher ma salade, j'ai observé beaucoup son archétype de déplacement pour me garder une certaine marche de manœuvre. Elle était dans un moment de grande discussion avec elle-même. Je n'en ai pas saisi exactement le sujet, mais elle semblait avec une main sur l'oreille se parler à elle-même comme au téléphone. Elle allait et venait dans une même zone. À mon avis elle se questionnait à savoir si elle allait emprunter une glissade à la forme d'un serpent en utilisant un langage coloré fait de ses personnages favoris. Ce manège a duré une bonne demi-heure.


3. Y aller que nous deux


Si nous y étions allé avec le bébé, ça n'aurait pas été aussi facile d'être à l'écoute de ses besoins à elle. Et ce même si Papa aurait été là.


Lorsqu'on y va avec des amis, ça me met de la pression. Surtout au niveau de ses rigidités. Je sais que cette pression m'appartient mais elle est là quand même. Les gens qui nous ont accompagné l'an passé étaient extraordinaires: ils étaient super compréhensifs et avaient beaucoup de générosité. Ce fut une superbe expérience. Mais quand elle fait des effondrements ou des crises de rigidité, je suis mal à l'aise quand il y a d'autres personnes avec nous. Et aussi quand elle ne veut pas aller dans une glissade que veut faire l'amie par exemple. Donc considérant la gestion des rigidités de Yéyé, c'était plus facile à deux.


Parce que, oui, j'ai eu des crises. Quand je voulais changé de site par exemple. Elle ne voulait pas vraiment quitter l'emplacement pour les tout-petits. Alors après lui avoir permis de jouer longtemps, j'insistais et je passais à travers ce mauvais moment. J'avais deux buts, soit de vaincre les rigidités (elle ne pourra pas en faire à sa tête tout le temps, la maternelle s'en vient à grands pas). Deuxièmement, je voulais essayer autre chose et profiter de cette journée pour avoir du plaisir aussi. Tout en lui démontrant l'importance d'essayer de nouvelles choses, de faire des découvertes.


4. Ne pas se mettre de pression


C'est l'une de mes préférés celle-là. Je me la rappelle tout le temps. Entre autre, quand elle fait une crise d'effondrement ou de décompensation.


Personnellement, j'ai pris l'habitude ces derniers mois de ne pas croiser le regard des gens quand elle en fait une en public. Cela me permet de garder mon calme et de rester dans ma bulle avec elle. C'est plus facile d'être à l'écoute de ses besoins et d'attendre que ça passe tout en restant une présence rassurante à ses côtés.


Cela a changé ma vie, et ma façon de me sentir quand ça arrive. Je n'ai surtout pas de besoin de voir leur jugement ou les regards durs. Et je n'ai pas envi de solliciter de commentaires non plus.


Les belles réalisations

Ça n'est pas facile ces journées là, pour toutes sorte de raison. Mais c'est important de sortir avec un enfant autiste (ou présentant d'autres sortes de défis). Ça leur apprend à mieux interagir dans de nouveaux environnements. Ils évoluent au fil des sorties, à chaque journée ses apprentissages. C'est super important.


De plus on peut voir leur évolution dans un contexte autre qu'à la maison en terrain connu.


J'ai remarqué cette année, qu'elle commence à être consciente de ma présence. L'année passé elle ne regardait jamais derrière elle pour voir si nous y étions. Elle gambadait en toute insouciance.


Alors que cette année elle avait encore cette insouciance et cette inconscience du danger. Mais après un moment sans me voir, il lui est arrivé (à trois reprises, c'est pas rien!) d'arrêter ses jeux et de me chercher du regard. C'est une telle évolution comparé à il y a un an! Nous sommes très fiers d'elle.


bottom of page